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Le Centre d’éco-thérapie de la FIPA
« Et si la clé des maux psychiques se trouvait dans la nature ?
Et si pour soigner son esprit, il fallait prendre soin de la planète et de ses habitants ? ».
C’est le point de départ de ce que l’on appelle ECOTHERAPIE
Bien avant que nous ayons des smartphones, le chauffage central et des chaussures, l’être humain parcourait la terre pieds nus, sans notification, sans compter ses likes, vêtu de quelques peaux, et souvent totalement dénudés. L’être humain vivait en intelligence dans la nature et en symbiose avec l’environnement, les animaux qui ne sont pas de simples ressources, mais des êtres vivants à part entière. Il avait une connaissance étendue des saisons, des plantes, et des animaux et évaluait en parfaite harmonie à l’intérieur de cette triade.
Ainsi, depuis des millénaires, notre cerveau a été façonné pour être en symbiose avec la nature. Puis nous avions commencé à nous sédentariser et à cultiver la terre.
L’industrialisation et l’émergence des villes sont très récentes dans l’histoire de l’humanité et ne sont pas généralisées partout sur la terre.
Des tribus vivent encore en parfaite entente avec leur milieu naturel, bien qu’elles doivent parfois se battre pour conserver ce droit à l’autodétermination.
Chez nous, en nous regroupant et en formant des communautés de plus en plus grandes, les espaces naturels ont laissé leur place progressivement à la pierre, de la brique et du béton.
L’électricité a allongé les journées, nous permettant de travailler plus longtemps les jours d’hiver et nous éloignant du rythme naturel des saisons.
Jusqu’à ce jour, chaque avancé de notre civilisation nous a petit à petit éloigné de la nature. Un éloignement pas toujours bien vécu par tout le monde.
Un éloignement pas toujours en accord avec notre nature profonde : Nous sommes issus et nous avons besoin de la nature pour vivre pleinement notre vie.
« La perte du contact avec la nature »
Dès les années 1980, un seuil a été franchi : les habitants des zones les plus industrialisés passent plus de 90% de leur temps à l’intérieur ( Chalquist, C et Coll , 2009). Cette augmentation du temps passé à l’intérieur, associée à l’augmentation du nombre de personnes vivant dans ces environnements industrialisés, en particulier dans les zones urbaines surpeuplées, est souvent corrélée à des troubles psychologiques comme le stress et la diminution du bien être psychologique perçu.
Plusieurs chercheurs ont constaté que l’exposition à la nature est un facteur protecteur pour la santé mentale (Burns, C. A 2012 et coll). L’exposition à des environnements extérieurs, notamment verts, ainsi que ceux situés à proximité de l’eau, comme un lac ou un océan ont des propriétés réparatrices (Ulrich, R.S et coll 1979) ; (Jordan, M et coll 2014).
Le Shinrin-yoku, ou bain de forêt a également, été jugé bénéfique pour la santé physique et psychologique (Li, Q 2018). Chez les adolescents la participation à une thérapie en milieu sauvage a également permis d’améliorer les indicateurs de santé (Hoag, M. J 2016).
Il est important de prendre en compte le pouvoir de guérison de l’exposition aux environnements naturels, étant donné la tendance croissante à la vie urbaine et les effets négatifs de celle-ci sur la santé (7). Les personnes souffrant de stress émotionnel exacerbé par les environnements urbains par exemple, pourraient bénéficier de l’exposition à la nature, et améliorer leurs indicateurs de santé émotionnelle et physique. (8).